Pluie, vent et fraicheur : un printemps qui se fait attendre
dimanche 25 mars 2018
Comme annoncé il y a quelques jours (>>), la tendance humide et relativement fraiche se confirme la semaine prochaine, a minima jusqu'au week-end de Pâques. Un printemps qui se fait attendre ! La relative douceur que nous connaissons lors de ce week-end (température >10°C sur tout le pays, parfois au dessus de 15°C jusqu'en région Parisienne) ne correspond en réalité qu'à des températures tout juste conformes aux normes pour une fin mars (il faut dire que nous nous étions habitués jusque là à une véritable fraicheur).
Hormis une hausse temporaire pour la journée de mercredi, principalement dans la moitié Sud de la France, les températures devraient rester sous les normes de manière générale au cours de la semaine à venir (sans excès néanmoins, de l'ordre de 2 à 3°C). Ces températures fluctueront globalement entre 10 et 13°C dans le Nord au meilleur de la journée, et il faudra se rendre près de la Méditerranée pour observer des niveaux un peu plus élevés (>15°C).
Anomalie de température de la masse d'air à 1500m d'altitude - du lundi 26 au samedi 31 mars - modèle GFS / WxCharts
Températures maximales prévues du mardi 27 au vendredi 30 mars (nos prévisions détaillées >>)
Même si cette fraicheur ne s'annonce pas marquée, le ressenti sera plus automnal que printanier, la cause à un flux océanique particulièrement humide et venté. Une succession de passages perturbés qui donneront des pluies relativement fréquentes sur la totalité du pays (seul le Languedoc pourrait rester à l'écart), et même de la neige en montagne aux moyennes et hautes altitudes (principalement sur les Alpes).
Cumul des précipitations - du lundi 26 mars au dimanche 1er avril - modèle GFS / WxCharts
Qu'en est-il pour Pâques ? La situation semble un peu plus floue. Certaines modèles émettent l'idée d'un radoucissement temporaire pour ce week-end prolongé. Une possibilité encore bien incertaine en l'état actuel des choses. Mais il est aisé d'affirmer que les véritables conditions printanières ne sont pas encore tout à fait envisageables à court terme.