Au niveau national, novembre a été le 8ème mois consécutif de l'année présentant un excédent thermométrique par rapport à la normale 1981 / 2010.



Plus globalement, les températures dépassent la normale de +1,3°C depuis le 1er janvier (versus +1,2°C à la même date en 2014, ancienne référence haute). Ainsi, fin novembre, 2018 reste en lice pour être l'année la plus chaude observée en France selon l'indicateur thermique couvrant une période débutant au début du XXème siècle.



L'Organisation Mondiale de la Météorologie a publié sa déclaration annuelle provisoire sur l'état du climat mondial le 29 novembre (>>). La température moyenne à la surface du globe devrait faire de 2018 la 4ème année la plus chaude depuis le début des mesures, après 2016, 2015 et 2017.



La déclaration précise notamment que le niveau moyen de la mer de janvier à juillet 2018 était supérieur d'environ 2 à 3 mm par rapport à ce qu'il était durant la même période en 2017. L'étendue de la banquise arctique est bien inférieure à la normale depuis le début de l'année, affichant des records à la baisse en janvier et février. Le maximum annuel, observé à la mi-mars, figure au troisième rang des plus faibles enregistrés depuis le début des mesures à la fin des années 70. Le minimum saisonnier de septembre se place au sixième rang des plus faibles. Les concentrations en gaz à effet de serre ont atteint de nouveaux pics en 2017 et ont continué d'augmenter cette année.