Douceur sur le long terme malgré les giboulées ?
mercredi 13 mars 2019
Février s'est révélé nettement plus doux que la normale 1981 / 2010 (+2,2°C à l'échelon national).
Même si nous l'avons ressenti autrement du fait du vent et des perturbations, la première décade de mars (du 1er au 10) a prolongé et même accentué la donne, se hissant à la quatrième place des débuts mars les plus doux depuis l'après-guerre selon l'indicateur thermique national de Météo-France. Il en fut d'ailleurs ainsi sur la majeure partie de l'Europe, l'extrémité Nord du continent faisant néanmoins exception.
JMA
Les maximales ont dépassé la normale 1981 / 2010 durant 34 jours consécutifs à Paris.
Meteos
La température subit désormais des soubresauts. Les traînes à l'arrière des perturbations peuvent se révéler bien rafraîchies avec grésil et parfois même de la neige jusqu'en plaine (>>). Il a gelé sous abri en plaine sur plus du tiers de la France mardi 12, rien de plus normal en mars mais ce n'était plus arrivé depuis le 16 février dernier.
Neige à Dijon (21) - 11 mars 2019 - LBP / César VARGAS pour Le Bien Public
Le froid n'est cependant pas durablement en vue. Des fluctuations sont encore attendues au fil des passages perturbés jusqu'au 19 puis nous retrouverions des conditions anticycloniques peut-être assez fraîches la nuit mais radoucies le jour. Le centre de prévision européen prévoit des valeurs globalement proches des moyennes de saison pour cette seconde quinzaine.
OMSZ
A plus long terme, ce même centre européen ne distingue aucun mois suceptible d'être plus frais que la normale, bien au contraire. Cela n'exclut évidemment pas des périodes plus fraîches voire des coups de froid tardifs, mais semblant limités dans le temps.
A suivre via nos prévisions saisonnières (>>).