Selon le communiqué émis ce jeudi 2 mai par l'organisation météorologique mondiale, 2012 a été la 9ème année la plus chaude sur la planète depuis le début des mesures en 1850, malgré l’influence, en début de période, de la Niña qui a, normalement, pour effet de refroidir le climat.

La température moyenne à la surface du globe (terres émergées et océans confondus) a présenté une anomalie positive (pour la 27ème année consécutive) estimée à 0,45°C (±0.11°C) par rapport à la normale calculée sur la période 1961-1990 (14,0°C).

Ces anomalies positives de température furent notamment observées en Amérique du Nord, en Europe méridionale, dans l’ouest de la Fédération de Russie et dans certaines zones d’Afrique du Nord et d’Amérique du Sud. En revanche, des températures inférieures à la normale ont été enregistrées en Alaska, dans certaines régions du nord et de l’est de l’Australie ainsi qu’en Asie centrale.

Le communiqué de l'OMM revient en outre sur l'évolution des précipitations et l'étendue de la couverture neigeuse, sur de la fonte record de la calotte glaciaire au Groenland et de la banquise de l'Arctique, ainsi que sur le coût humain et financier de quelques phénomènes extrêmes de cette année 2012 (notamment l'ouragan Sandy aux Caraïbes et aux États-Unis, ainsi que le typhon Bopha sur les Philippines). Des tempêtes côtières comme Sandy entraîneraient désormais davantage d’inondations côtières, le niveau de la mer ayant en effet augmenté de 20 cm depuis 1880, toujours selon l'OMM.