Le mois de mai 2013 aura fait couler beaucoup d'encre. Les extrêmes et autres records furent pourtant rares mais le prolongement de conditions trop humides, trop nuageuses et trop fraîches tout au long du mois fut plus remarquable, d'autant que l'hiver dernier et le début du printemps ne nous avaient déjà pas épargnés.

Les bilans sur 22 stations météo réparties sur nos 22 régions métropolitaines confirment un mois de mai morose mais soulignent aussi quelques contrastes. 

L'insolation fut souvent déficitaire, surtout sur le Centre-Est avec -50 à -60%. Néanmoins, quelques secteurs tirèrent leur épingle du jeu : la Bretagne et les côtes méditerranéennes. 



La pluviométrie fut excédentaire sur la plupart des régions à quelques exceptions près asséchées par le vent : le foehn à Clermont Ferrand, la tramontane à Montpellier.



Les températures furent déficitaires partout, même là où le soleil brilla davantage. Les déficits furent néanmoins moindres près de la Manche et de la Méditerranée, très marqués du Centre Est au Sud Ouest.