Des pluies nécessaires pour éloigner le spectre de la sécheresse
mardi 26 février 2019
Il n'a pas plu ou presque depuis la mi-février. Les cumuls depuis le 1er du mois sont faibles là où les précipitations n'avaient d'ores et déjà été que guère abondantes en première quinzaine : 2 mm à Perpignan, 8 mm à Dijon, 9 mm à Clermont Ferrand, 10 mm à Strasbourg, 11 mm à Marseille Marignane, 12 mm à Bourges. Les sols sont plus secs que la normale sur la majeure partie de la France, plus encore du Centre au Nord-Est.
De manière plus globale, malgré des périodes passagèrement plus perturbées, les précipitations sont déficitaires depuis le début de l'année hydrologique 2018 / 2019 (fixé au 1er septembre par convection) à l'exception de quelques secteurs méditerranéens. Les déficits sont particulièrement marqués entre Auvergne, Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est.
Le dernier bilan du BGRM, daté de début janvier, pointait une recharge hivernale des nappes phréatiques moindre et plus lente que la normale (>>), une tendance qui se révélera sans doute plus appuyée encore lors de la prochaine synthèse début mars.
Quand bien même nous apprécions les journées ensoleillées et déjà chaudes au printemps, il serait nécessaire que de longues séquences pluvieuses nous arrosent au cours des semaines à venir pour prévenir d'une possible sécheresse estivale. Les perturbations gagneront de nouveau par l'Ouest à partir du 28 février et la première quinzaine de mars devrait être plus arrosée que la normale.