Conséquences d'un hiver doux et d'un printemps précoce : la vigne a environ 3 semaines d'avance sur la majeure partie du pays.

En Gironde, les températures clémentes de cet hiver peuvent présager un vin de qualité. En 1984 et 1989, l'avance était encore supérieure à cette année et les millésimes avaient été exceptionnels. Il en avait aussi été ainsi en 2003.
Une gelée printanière est toutefois redoutée. La crainte serait une montée de sève suivie d'un débourrement (le bourgeon est entouré d'une bourre qui ressemble à du coton, quand celui-ci tombe, on dit que le bourgeon débourre) puis d'une gelée à ce moment-là brûlant le bourgeon (article de Sud-Ouest, photo de gauche de S.N.).

Dans l'Hérault, les premiers bourgeons pourraient poindre vers le 10 mars alors qu’habituellement, ce stade n’est atteint que fin mars (article de La Vigne, photo de droite de P. Parrot). 

Dans le Chalonnais, les vignerons préfèreraient que les températures se calment un peu pour ralentir un peu la croissance des plantes. Le retour d'un gros coup de gel est d'autant plus craint car la terre est gorgée d’eau. Un gel trop fort aurait des répercussions dramatiques sur les racines et pourrait entraîner la mort de pieds comme cela s’est déjà produit en 2009 (article).