Le printemps est une saison intermédiaire, marquée par de sévères constrastes. En France, les premières remontées douces voire chaudes comme celles de ces dernières semaines (>>) alternent avec les toutes dernières offensives plus hivernales, à l'instar de la semaine à venir (>>). Autrement dit, les températures peuvent varier d'un extrême à l'autre, avec une probabilité de gelée matinale tout comme de journées de chaleur (terme qui par définititon indique une journée >25°C). 

Une situation qui se présente régulièrement à l'échelle Européenne. Un cas typique de cette période de transition, qui se présente notamment en cette fin de semaine. Une dépression située sur la Russie Occidentale provoque une coulée froide sur l'ensemble de la Scandinavie et une partie de l'Europe de l'Est. A contrario, une seconde dépression, située elle au large du Portugal est à l'origine d'une pulsion chaude sur une partie du Sud de l'Europe et notamment sur la péninsule Ibérique.

Fond de carte : Tropical Tidbits

Au sein du même continent, les contrastes sont alors saisissants. L'hiver poursuit ses derniers assauts près de la mer Baltique, où les températures chutent parfois fortement : -1°C au meilleur de la journée à Saint-Petersbourg (Russie), seulement +1°C à Helsinki (Finlande). Un thermomètre qui a fini par descendre jusqu'à -9°C ce samedi matin au coeur de la capitale suèdoise Stockholm.

De l'autre côté du continent, c'est déjà l'été (ou presque) ! Près de la Méditerranée, les températures y dépassent parfois facilement les 25°C (27°C à Montpellier ce vendredi après-midi). Côté Espagnol, le thermomètre grimpent avec des niveaux dignes d'un mois de juin, jusqu'à 32°C à Murcie !

Deux saisons qui s'opposent, et près de 35°C d'écart sur moins de 3000km de distance, une situation banale en plein coeur du printemps...

Températures en Europe - vendredi 14 avril 2017 à 17h (heure de Paris) - Infoclimat

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