Humidité : des niveaux records depuis le début du printemps
samedi 18 juin 2016Les conditions estivales ne parviennent toujours pas à s'imposer... Pluie, inondations, grisaille, fraicheur, tel est le coktail météo qui nous est réservé depuis le début de ce printemps particulièrement humide. Les chiffres se suivent et se ressemblent, et les records n'en finissent plus de tomber, comme pour confirmer encore plus que nous venons de passer un printemps catastrophique.
Depuis le début du mois de juin, les conditions dépressionnaires stagnent au dessus de nos têtes. Conséquence, le soleil se fait remarquer par son absence. Le retard accumulé lors de ces 16 premiers jours de juin est parfois remarquable, puisque le déficit d'ensoleillement s'élève souvent entre 40 et 60%. Pour Paris, seulement 55 heures d'ensoleillement ont été observés entre le 1er et le 16 juin, contre une moyenne en temps normal de 108 heures ! Il n'y a véritablement qu'aux abords de la Méditerranée où le soleil parvient à se montrer plus généreusement, avec un déficit inférieur à 20% en moyenne.
Symbole de cette absence de soleil, les précipitations. Nous venons d'observer l'un des printemps météorologique (1er mars - 31 mai) le plus humide sur la moitié Nord depuis le début des relevés, notamment sur l'agglomération Parisienne (>>). Les précipitations de cette première moitié de Juin ne sont que dans la lignée des précédents mois. A tel point que de nouveaux records tombent chaque jours : Avec 399mm entre le 20 mars et le 17 juin, Vichy bat son record sur la même période datant de 1977 (376mm). A Paris, avec 306mm sur cette même période de 90 jours, c'est un record de 1928 qui est désormais battu (274mm en 1928).