Bulletin de niveaux des nappes phréatiques au 1er juin
Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (établissement public de référence en France) a publié son bulletin de situation des nappes phréatiques au 1er juin. Les niveaux sont hétérogènes. La moitié des nappes (50%) affichent un niveau modérément haut à très haut et 23%, au contraire, un niveau modérément bas à très bas. A l’exception de quelques secteurs, les niveaux des nappes ont bénéficié d’une recharge très bénéfique grâce aux précipitations de l'hiver et du début du printemps.
La recharge hivernale est terminée depuis quelques semaines. Les fortes pluies orageuses de la fin mai et du début juin ne sont guère infiltrées dans les sols. En revanche, ces épisodes intenses ont certainement eu des conséquences négatives sur la qualité de l'eau du fait du ruissellement des pluies dans les cours d'eau, sans filtration, ce qui entraîne le transfert de contaminants dans le cycle hydraulique (bulletin complet).
La nappe phréatique (on l’appelle aussi nappe aquifère) est une réserve d’eau qui se trouve sous la surface de la terre au-dessus d’une poche de terre imperméable. La terre est recouverte à 70% par l’eau mais cette eau est en grande partie salée et donc impropre à la consommation. Seule l’eau douce, notamment présente dans les rivières et les lacs, peut être consommée par l’homme. Environ 95 % de l’eau douce est stockée dans les nappes aquifères. Une grande partie de l’eau que nous consommons est donc issue de ces nappes (entre 25 et 40%). Les nappes phréatiques sont le plus gros réservoir d’eau potable de notre planète.
Aquaportail