Bulletin de niveaux des nappes phréatiques au 1er janvier
mardi 15 janvier 2019
Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (établissement public de référence en France) a publié son bulletin de situation des nappes phréatiques au 1er janvier. Les résultats sont hétérogènes : 28% affichent un niveau modérément haut à très haut et 50%, au contraire, un niveau modérément bas à très bas. L’évolution du niveau des nappes traduit la période de bascule entre les basses eaux et la reprise de la recharge hivernale mais cette dernière est moindre et plus lente que la normale (bulletin complet).
Parmi les nappes présentant les situations les plus favorables figurent celles du Centre et Ouest du Bassin Parisien jusqu’en Vendée et Périgord, celles de PACA et de Corse, les aquifères des régions de Nîmes, Montpellier et de la plaine du Roussillon ainsi que les nappes alluviales de la Garonne aval et la Dordogne.
Plusieurs secteurs présentent des situations moins favorables dont les aquifères de la vallée du Rhône (notamment en amont de Lyon) et les nappes de la plaine d’Alsace, du bassin Artois-Picardie et de la bordure Est du Bassin parisien.
La nappe phréatique (on l’appelle aussi nappe aquifère) est une réserve d’eau qui se trouve sous la surface de la terre au-dessus d’une poche de terre imperméable. La terre est recouverte à 70% par l’eau mais cette eau est en grande partie salée et donc impropre à la consommation. Seule l’eau douce, notamment présente dans les rivières et les lacs, peut être consommée par l’homme. Environ 95 % de l’eau douce est stockée dans les nappes aquifères. Une grande partie de l’eau que nous consommons est donc issue de ces nappes (entre 25 et 40%). Les nappes phréatiques sont le plus gros réservoir d’eau potable de notre planète.
Aquaportail