Le mois de Juin, premier mois de l'été météorologique vient de se terminer, avec des conditions bien loin des attentes que l'on peut espérer en temps normal en cette période de l'année.

Premier élément, l'ensoleillement, véritablement catastrophique sur la quasi-totalité du pays. Hormis des valeurs autour des normes sur le pourtour méditerranéen et le long de la chaine Pyrénéenne, cet ensoleillement présente un déficit particulièrement important sur toute la moitié Nord de la France métropolitaine ( >30%) avec parfois plus de 50% de soleil en moins sur certaines régions du Nord-Ouest (voir nos précédents articles 1 et 2). Conséquence, de nombreux records de faible ensoleillement ont été battus, notamment à Rouen, Brest, ou bien sur diverses villes du bassin Parisien (Melun, Le Bourget...).

Contrairement aux idées reçues, la température moyennée (températures minimales et maximales) sur la France est pourtant conforme à la normale 1981/2010, et même globalement supérieure avec une anomalie positive de +0.4°C.

La raison provient justement de cet absence de soleil. L'absence d'ensoleillement a alors permis des contrastes très limités entre la nuit et l'après-midi : la couverture nuageuse importante permet de conserver des températures nocturnes douces. Ces températures nocturnes (minimales) présentent alors une anomalie de +1° à +3°C. Néanmoins, cette même nébulosité limite fortement la hausse des températures diurnes (après-midi), laissant une ambiance relativement fraiche et non estivale en cours de journée. Ces températures maximales sont alors inférieures de 1 à 2° aux normales de saison du Sud-Ouest au Val de Loire.

Côté pluviométrie, pas de surprises... En exceptant les régions bordant la méditerranée, la Haute-Corse ainsi que les Pyrénées qui font même face à un début de sécheresse (>>), les pluies ont été partout plus importantes que la normale, avec des cumuls atteignant parfois deux fois la norme mensuelle sur la moitié Nord du pays.

Source des cartes : Météo-France