Soleil et chaleur favorisent la pollution à l'ozone
lundi 23 juillet 2018
Lors des périodes de forte chaleur caractérisées par un fort ensoleillement et une grande stabilité atmosphérique, la production d’ozone est favorisée. De fait, la qualité de l'air est dégradée en cette fin juillet.
Le stationnement résidentiel est gratuit à Paris. Les poids-lourds doivent contourner l'Ile-de-France, la vitesse est réduite sur les grands axes autoroutiers franciliens et la circulation des véhicules Crit'air 5 et 4 (véhicules immatriculés avant 2006 pour les diesel, avant 1997 pour les essence) est interdite (>>, >>). Un forfait antipollution permettant un accès illimité aux transports en communs est également activé (>>).
Le Parisien
Suivez la situation et son évolution près de chez vous via Atmo France et le LCSQA.
L’ozone est formé à partir de réactions chimiques entre les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV), sous l’effet du soleil.
L’ozone a un impact important sur la santé : il peut pénétrer profondément dans l’appareil respiratoire et provoquer une réaction inflammatoire bronchique au niveau cellulaire, d’où une toux sèche et une gêne respiratoire. Des effets cardiovasculaires sont également constatés. L’augmentation des niveaux d’ozone est corrélée à une augmentation des hospitalisations et à des décès prématurés.
En cas d’épisode de pollution, il faut prioritairement réduire les émissions d’oxydes d’azote, émis principalement par les véhicules automobiles et les émissions de composés organiques volatils, qui proviennent de l'industrie, des usages domestiques et des transports. Le préfet a la compétence pour informer la population et pour prendre les mesures d’urgence appropriées. On distingue deux seuils :
- le seuil d’information et de recommandation (180 µg/m3 en moyenne horaire pour l’ozone) correspond au niveau à partir duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé des populations sensibles (femmes enceintes, personnes âgées, personnes ayant des malades respiratoires…). Si ce seuil est dépassé, le préfet émet des recommandations pour réduire les émissions,
- le seuil d’alerte (240 µg/m3 en moyenne horaire pour l’ozone) correspond au niveau au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé de l’ensemble de la population ou de dégradation de l’environnement. Si ce seuil est dépassé, ou si le seuil d’information et de recommandation est dépassé de manière persistante, le préfet peut, après avis d’un comité d’experts puis d'un comité d’élus, prendre des mesures d’urgence contraignantes pour réduire les émissions.
Le ministère chargé de la santé rappelle des recommandations sanitaires, notamment pour les populations les plus fragiles.