Canicule 2018 : sévère mais moindre qu'en 2006, 2003 et 1983
mercredi 8 août 2018
Plusieurs pays européens dont la France ont subi une canicule au cours des 8 premiers jours du mois d'août.
WeatherBell
Durant la période, la température a dépassé 35°C à 2 reprises à Paris-Montsouris (jusqu'à 36,9°C le 7), 5 reprises à Lyon-Bron (jusqu'à 37,0°C le 4) et 5 reprises à Marseille-Marignane (jusqu'à 37,9°C le 2). Les plus hautes valeurs (38°C et plus) ont été relevées près de la Méditerranée mais aussi à Troyes dans l'Aube, Vichy dans l'Allier et St Dizier en Haute Marne.
La journée du 3 août fut la plus chaude avec au moins 30°C sur 83% du pays et au moins 35°C sur 44%, soit les plus fortes valeurs de cet été 2018. Jusqu'à 67 départements étaient alors en vigilance orange.
Cette canicule s'est néanmoins davantage distinguée par ses températures minimales extrêmement élevées.
Des records mensuels de chaleur nocturne ont été battus. Il s'agit même de records absolus (à savoir tous mois confondus) à Perpignan, Sète, Montélimar et Lyon.
Météo-France a joint cet épisode avec celui de la fin juillet (>>). Ainsi, sur l'ensemble de la période du 24 juillet au 8 août, cette canicule 2018 s'inscrit parmi les plus longues et les plus sévères observées depuis l'après-guerre.
Elle s'inscrit plus globalement dans un été 2018 nettement plus chaud que la normale.
N.B. 1 : Ces fortes chaleurs associées à un fort ensoleillement et peu de vent ont favorisé la pollution de l'air par l'ozone.
N.B. 2 : Malgré un soleil souvent généreux, quelques orages isolés mais violents ont éclaté, essentiellement sur le relief, en PACA et en Corse (>>).