Les conséquences de la douceur de ce début d'hiver
Ce début d'hiver est très doux (nos articles 1 - 2).
C'est une bonne nouvelle pour de nombreux ménages en ces temps de crise économique, ces derniers faisant de substantielles économies de chauffage (estimées à au moins -30% par rapport à l'an dernier à la même époque). En contrepartie, les vendeurs de fuel domestique et de gaz de chauffage font grise mine (reportage TV). EDF a noté un ralentissement de la consommation électrique par rapport à la normale, les vents forts favorisant par ailleurs la production éolienne par rapport au nucléaire (article). 
Autres conséquence, les pêcheurs ont ressorti leurs cannes et leurs appâts. Et apparemment, ça mord (article).
Les cultivateurs, eux, ne voient pas forcément d'un bon oeil cette douceur anormale. Certains arbustes fleurissent déjà, fleurs qui ne résisteront pas aux prochaines gelées. La douceur humide favoriserait en outre les différents parasites et autres maladies à champignons (reportage TV). Des spécialistes tempèrent néanmoins ces inquiétudes (article). 
Enfin, les températures douces et les journées ensoleillées sont d'ores et déjà propices à la libération des pollens de cupressacées qui débutent leur saison sur le pourtour méditerranéen. Même si le risque est encore faible, les allergiques à ces pollens doivent se méfier des journées venteuses sur ces secteurs.
