Banquise Antarctique : un maximum annuel exceptionellement bas
samedi 14 octobre 2017
Une bonne nouvelle peut en cacher une mauvaise... Malgré une fonte encore importante, l'extension minimale annuelle de la banquise Arctique (période estivale) atteinte le 13 septembre dernier s'est avérée plus satisfaisante qu'espérée initialement, très loin du record établi en 2012 (>>).
Une situation inverse de l'autre côte du Globe, au niveau des glaces de l'Antarctique. En pleine reconstitution (saison hivernale), l'extension maximale a été atteinte le 12 octobre, avec une superficie totale de 18.030 millions de km2. Une valeur bien en deçà de la moyenne observée sur la période 1981-2010 (18.594 millions), et surtout la 2e valeur historique la plus faible observée depuis le début des mesures satellitaires (1979), à seulement 67 000km2 du record de 1986 (17.963 millions de km2).
National Snow and Ice Data Center
Une valeur qui confirme la tendance entamée depuis novembre 2016 avec une glaciation bien plus limitée que ce qui avait été observé depuis le début de la décennie. Et une conséquence majeure : le décrochage d'une plaque de près de 6000km2 de glace au mois de Juillet au niveau de la péninsule Antarctique (Larsen C), créant le plus gros iceberg jamais observé.
Décrochage de l'iceberg A68 en Antarctique - image satellite visible et thermique Landsat 8 - 16 septembre 2017