Déficit pluviométrique : un retard aggravé depuis l'été
samedi 21 janvier 2017Depuis maintenant plus d'un mois, les conditions anticycloniques sont souvent dominantes sur le pays. Des conditions globalement calmes, nous protegeant de la plupart des perturbations oéaniques, et donc de précipitations notables. Le mois écoulé était par ailleurs le mois de décembre le plus sec jamais observé sur le territoire national, avec un déficit estimé à près de 75% (>>).
En ce mois de janvier, cette tendance semble se poursuivre. Hormis une période plus agitée en début de seconde décade, les pluies se font rares. Au 20 janvier, la quasi-totalité du territoire se retrouve en net déficit : un retard de 50% par rapport aux précipitations que l'on devrait observer lors de ces 20 premiers jours de l'année (sur une base de 33 villes réparties sur l'ensemble du pays).
Mais les mois se suivent, et se ressemble : nous faisons face à un manque criant de pluie depuis l'été dernier. Depuis le mois de Juillet, seul Novembre possède un léger excédent de pluviométrie (+17%). Entre le 1er juillet 2016 et le 20 janvier 2017, le déficit accumulé s'élève à l'échelle de la France à hauteur de 40%.
De plus, les prévisions ne sont à l'heure actuelle guère encourageantes. L'anticyclone devrait persister tout le long de la semaine à venir, et aucune véritable pluie n'est envisagée d'ici le week-end prochain. A priori, ce mois de janvier devrait alors très certainement suivre la tendance globale. Une mauvaise nouvelle pour cette période habituellement propice à la recharche des nappes phréatiques, dont 55% des réservoirs affichaient un niveau inférieur à la normale au 1er janvier (>>).