Journée de la météorologie et déclaration sur l'état du climat
mardi 27 mars 2018
La journée météorologique mondiale 2018 s'est déroulée le 23 mars avec pour thème "temps et climat : prêts, parés". Il est nécessaire, pour planifier, d’être au fait des conditions météorologiques quotidiennes et des aléas tels que les inondations ainsi que de la variabilité naturelle du climat et des changements climatiques à long terme. L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) a choisi ce slogan car il met en avant le rôle central que jouent les services météorologiques nationaux dans la prise de décisions aussi variées que prendre ou non son parapluie, chercher un abri ou quitter les lieux lors d’une violente tempête, choisir le moment des semailles et des moissons, ou planifier l’infrastructure urbaine et la gestion de l’eau des décennies à l’avance. La réduction spectaculaire du nombre de victimes causées par les phénomènes météorologiques extrêmes ces 30 dernières années est en grande partie due au net accroissement de la fiabilité des prévisions et des alertes et à une meilleure coordination avec les autorités chargées de la gestion des catastrophes. Grâce aux avancées de la prévision numérique du temps, une prévision à 5 jours est aussi fiable que l'était une prévision à 2 jours il y a 20 ans (>>, >>).
A l'occasion de cette journée, la déclaration de l'OMM sur l'état du climat mondial en 2017 met en lumière l'ampleur des conséquences des phénomènes météorologiques extrêmes pour le développement économique, la sécurité alimentaire, la santé et les migrations. Une saison cyclonique très active dans l'Atlantique Nord, des inondations de grande ampleur sur le sous-continent indien dues à la mousson et une forte sécheresse persistante dans certaines zones d'Afrique de l'Est sont autant d'éléments qui ont contribué à faire de 2017 l'année la plus coûteuse de l'histoire en ce qui concerne les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes (>>).
2018 a débuté comme 2017 s'est terminée, par des extrêmes météorologiques meurtriers et désastreux pour les moyens de subsistance. L'Arctique a enregistré des températures anormalement élevées alors que les zones très peuplées de l'hémisphère Nord étaient aux prises avec un froid glacial et des tempêtes hivernales. L'Australie et l'Argentine ont été touchées par des vagues de chaleur intense, la sécheresse a persisté au Kenya et en Somalie et la ville du Cap, en Afrique du Sud, a fait face à une pénurie d'eau critique.