Bulletin météo national du 05/08/2010
Evolution météo à 10/12 jours – Samedi 7 mai, 16h05
De l’air un peu plus doux remonte d’Espagne mais la hausse des températures est limitée et la situation reste dépressionnaire (d’où de fréquentes averses parfois orageuses). Seules les régions de l’extrême Nord échappent au risque de pluie car l’air frais qui descend des Iles-britanniques empêche leur progression (la sécheresse constatée depuis quelques mois persiste par exemple dans la région de Lille)
Ce temps généralement nuageux et frais avec des averses devrait persister au moins jusqu‘à la mi-mai
Samedi : Une zone d’averses traverse quasiment toute la France, des régions du Sud-ouest à la Seine. Le temps reste sec plus au nord
Dimanche : Multiplication des averses avec un risque d’orages l’après-midi (notamment dans le Sud-ouest). L’extrême Nord reste à l‘écart de ce risque. Toujours très frais près de la Manche mais la remontée des températures se poursuit sur la moitié Sud
Lundi et mardi : Même temps instable que dimanche. Le risque d’averses pourrait gagner toute la France (y compris les régions les plus a nord). Nouvelle baisse des températures à partir de mardi dans le Nord-ouest
Ensuite: Si une amélioration se dessine, elle sera très lente. Selon le modèle météo Européen (CEP), elle serait plus franche à partir du 18 mai (si l’anticyclone revient sur les îles Britanniques). Le modèle météo Américain (GFS) ne va pas dans ce sens
*Merci de lire ceci (ce petit texte vous explique entre autre le fonctionnement du site et ses particularités par rapport à toutes les informations météo que l’on peut trouver sur internet)
Extrêmes en France sur 24h (mise à jour Samedi 7 mai, 16h20)
Température mini : -1°C au Puy (43)
Température maxi : 20°C à Carcassonne (11) et Figari (20)
Précipitations maxi sur 24 heures : jusqu‘à 49 mm au Castellet (83) sous un orage
Le froid actuel – Le froid qui sévit depuis décembre ne remet-il pas en cause la question du réchauffement climatique en Europe Occidentale ? Il est vrai qu’avec la situation actuelle, il y a de quoi se poser des questions. Mais nous n’aurons les réponses qu’en étudiant le climat sur une période plus conséquente car pour le moment, cet épisode peut être considéré comme une oscillation climatique passagère – En revanche, la faiblesse de l’activité solaire, l‘éruption du Volcan Islandais, le ralentissement du Gulf Stream sont autant de phénomènes auxquels les scientifiques ne savent pas vraiment quelles sont et seront les conséquences à court terme – En tout cas, nous avons déjà connu des périodes aussi froides en cette période de l’année (et même davantage). Je vous invite d’ailleurs à consulter la chronique depuis 1850 ou l’almanach – Enfin, il faut savoir qu’au printemps, les périodes froides et humides sont beaucoup plus difficiles à supporter qu‘à une autre saison. A la sortie de l’hiver, nous en avons assez du froid, et les épisodes de temps chaud (comme celui de la fin avril) nous laissent espérer… Du coup, nous devenons ensuite beaucoup plus exigeants et souvent déçus ! Guillaume Séchet