Anomalies de températures au printemps de l’hémisphère Nord
samedi 15 juin 2013
L'Organisation Météorologique Mondiale dresse un bilan du printemps 2013.
La majeure partie de l’Europe, des États-Unis d’Amérique, le nord-ouest de la Russie et certaines régions du Japon ont connu un printemps sensiblement plus froid que la moyenne (1er mars au 1er juin), qui s’est terminé par de fortes pluies sur certains pays européens. Par opposition, il a fait considérablement plus chaud que la normale dans la région de l’Arctique, tout comme dans une large zone couvrant la majeure partie du centre et du nord de l’Afrique (à l’exception du Maroc et de l’Algérie occidentale), l’est de la méditerranée, le sud de la Russie et la majeure partie de la Chine.
La majeure partie de l’Europe, des États-Unis d’Amérique, le nord-ouest de la Russie et certaines régions du Japon ont connu un printemps sensiblement plus froid que la moyenne (1er mars au 1er juin), qui s’est terminé par de fortes pluies sur certains pays européens. Par opposition, il a fait considérablement plus chaud que la normale dans la région de l’Arctique, tout comme dans une large zone couvrant la majeure partie du centre et du nord de l’Afrique (à l’exception du Maroc et de l’Algérie occidentale), l’est de la méditerranée, le sud de la Russie et la majeure partie de la Chine.
Ce régime climatique avait débuté en février, avec des déplacements d’air froid de l’Arctique vers le sud, à travers l’Europe et les États-Unis. Des conditions plus humides prévalaient également sur l’est des États-Unis ainsi que l’ouest et le sud de l’Europe en raison de la présence d’air froid dans la circulation dépressionnaire. Des anomalies de pression au niveau de la mer témoignaient d’une pression plus élevée que la normale au-dessus de l’Arctique et d’une pression plus faible que la normale aux latitudes moyennes. Il s’agit d’un régime caractéristique d’une phase négative de l’oscillation arctique. Au cours de la première moitié du printemps, l’oscillation arctique a connu plusieurs phases de valeurs exceptionnellement négatives.
Durant la seconde moitié du printemps, l’oscillation arctique s’est transformée en une phase positive, puis neutre. Au cours de la vague de froid de fin mai, toutefois, on observait encore un régime de pressions similaire, avec des systèmes de hautes pressions sur le Groenland et de basses pressions sur le sud, ce qui poussait les mases d’air arctique vers l’ouest et le centre de l’Europe.
Selon des chiffres encore provisoires, le Royaume-Uni classe ce printemps au 5e rang des plus froids dans les enregistrements nationaux qui remontent à 1910, et comme le printemps le plus froid depuis 1962.
L’Allemagne a enregistré son printemps le plus froid depuis 1987, avec une température moyenne de 6,7°C, soit 1°C en dessous de la moyenne 1961-1990. L’Allemagne a connu le deuxième mois de mai le plus arrosé depuis le début des enregistrements, en 1881, avec 178% de la moyenne des précipitations pour ce mois.
La Suisse a également connu des températures inférieures à la moyenne, avec un déficit d’ensoleillement important comparé à la moyenne à long terme.
En Autriche, ce printemps a été l’un des sept plus humides jamais enregistrés. Mai était l’un des trois mois de mai les plus humides depuis 156 ans (avec 1962 et 1965), avec deux fois plus de précipitations que la moyenne à long terme. Il est tombé autant de pluie en Autriche du 30 mai au 2 juin qu’en un mois et demi à deux mois normaux.
En Autriche, ce printemps a été l’un des sept plus humides jamais enregistrés. Mai était l’un des trois mois de mai les plus humides depuis 156 ans (avec 1962 et 1965), avec deux fois plus de précipitations que la moyenne à long terme. Il est tombé autant de pluie en Autriche du 30 mai au 2 juin qu’en un mois et demi à deux mois normaux.
La république Tchèque a décrété l’état d’alerte dans l’ouest du pays les 3 et 4 juin en raison d’inondations qui ont aussi gravement affecté certaines régions du sud de l’Allemagne.
Selon l’Institut météorologique finlandais, mai était inhabituellement, voire, en de nombreux endroits, exceptionnellement, chaud. Les anomalies étaient particulièrement marquantes en Laponie. Les derniers jours du mois ont été particulièrement chauds dans le nord de la Finlande où des records de températures ont été battus dans plusieurs stations d’observation. On a compté neuf journées chaudes (plus de 25°C) pour une moyenne de 3.