Conséquences de la douceur sur les insectes
mercredi 9 avril 2014
Les excès de douceur constatés durant l'hiver et depuis le début du printemps ont des conséquences variées selon les insectes. Ils sont plutôt favorables aux guêpes qui sont sorties très tôt et, plus généralement, favorables à la plupart des insectes car permettant aux adultes et aux larves de survivre alors qu'un hiver normal ou froid aurait été fatal. Les pucerons tirent notamment partie de la situation. Néanmoins, un coup de froid tardif, non prévu pour l'instant mais toujours possible, régulerait les populations.
Parmi les exceptions figurent les abeilles, ces dernières épuisant plus rapidement leurs ressources en énergie jusqu'à la mort, abeilles dont la population se révèle par ailleurs en déclin pour des raisons autres que climatiques (article du Monde).
En Loire Atlantique, on craint que les températures clémentes ne favorisent plus encore l'expansion du frelon asiatique. Par ailleurs, conséquences des crues cette fois-ci, les rongeurs aquatiques ont étendu leur territoire (article de Presse Océan, photo de N. Bourreau).