La vigilance a été rétrogradée du orange au jaune dimanche matin sur l'Ouche (Côte d'Or). Quand bien même les débits baissaient significativement, vers le Dijonnais notamment, les habitants n'étaient évidemment pas sortis d'affaire, loin s'en faut. Il faut du temps, lors des décrues, pour que l'eau puisse s'évacuer ou être pompée dans les secteurs en contrebas et dans les habitations. Ce dimanche fut donc encore une journée de tracas, de stress et de fatigue. D'autant que pour ne rien arranger, la Tille et l'Ignon (deux cours d'eau non suivis par la vigilance crue) ont débordé avec retard, inondant notamment la commune d'Is sur Tille.  



Du côté de l'Armançon et du Serein (Yonne), le pic de crue s'est produit en matinée ou mi-journée vers Tonnerre et Chablis (les deux communes les plus inondées). Les niveaux étaient supérieurs à ceux de mars 2001 mais nettement inférieurs à ceux de janvier 1910. Le niveau de vigilance orange était maintenu lundi matin. Sur l'Armançon, la décrue se confirmait à l'amont, le maximum s'était décalé dans le secteur de Briénon et Migennes. Sur le Serein, la décrue se confirmait là aussi à l'amont avec un maximum décalé vers Beaumont.

Du côté de la Marne, les hauteurs maximales ont été relevées en fin de matinée de dimanche à Joinville qui fut inondée. La crue s'est ensuite propagée au fil des heures en aval. La vigilance orange était maintenue sur le tronçon amont (les niveaux demeuraient très élevés dans le secteur de Chamouilley) et déclenchée sur le tronçon Marne Der (secteur de Saint-Dizier). 





Côté ciel, après le beau temps ce dimanche, les habitants verront d'un oeil inquiet le retour de nuages menaçants lundi. Ces derniers ne devraient néanmoins pas précipiter suffisamment pour influencer significativement les crues actuelles. 

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