Il y a un an, les arrêtés sécheresse se multipliaient sur la France pour faire face à deux phénomènes : une sécheresse des sols, dite « agricole », se caractérisant par un déficit en eau des sols superficiels (entre 1 et 2 m de profondeur, suffisamment pour altérer le bon développement de la végétation) et une sécheresse hydrologique du fait des lacs, rivières ou nappes souterraines affichant des niveaux anormalement bas. Cette situation s'est prolongée jusqu'à la fin de l'automne. Depuis, des précipitations répétées et abondantes cet hiver, ce printemps et ce début juin ont grandement amélioré la situation. Il a même trop plu sur certains secteurs ayant subi les inondations.




En ce début d'été, les sols sont nettement plus humides que la normale sur la majeure partie de la France.



Sur les 12 derniers mois, près des deux tiers des stations météo enregistrent désormais un excédent par rapport à la normale 1981 / 2010 (les plus marqués du bassin parisien au plateau de Langres). Les déficits se concentrent toujours près de la vallée du Rhône et sur certaines portions du littoral méditerranéen.





La seconde quinzaine de juin devrait être nettement plus sèche malgré quelques orages.