Un nouvel iceberg se détache en Antarctique
samedi 30 septembre 2017Le 12 juillet dernier, une crevasse géante à fendu la barrière de glace Larsen C (>>) mais il a fallu attendre que la banquise desserre son étau en septembre pour que l'iceberg A68 commence à dériver. Ce glaçon couvre une superficie de 5800 km² (les deux tiers de la Corse).
Un autre #iceberg (#B44) s'est détaché du glacier de l'Île du Pin (#Antarctique) samedi dernier (@StefLhermitte) pic.twitter.com/XZCCW2c7M0 — Météo Villes (@Meteovilles) 27 septembre 2017
Ce 23 septembre, c'est le glacier de l'Île du Pin qui a perdu un morceau de 267 km² (la moitié de la superficie du lac Léman) à l’extrémité de sa langue de glace flottante (>>). Un iceberg deux fois plus vaste s'était déjà décroché du même glacier en 2015. Dans les deux cas, la crevasse à l'origine du vêlage s'est ouverte en partant du centre de la langue, ce qui est inhabituel car les fractures apparaissent généralement en bordure du glacier où le cisaillement est le plus fort (>>). Pour expliquer ce comportement, Jeong et al. suggèrent que la fracture de 2015 est liée au réchauffement de l'océan qui aurait accéléré la fonte par dessous la langue de glace flottante.
Un autre #iceberg (#B44) s'est détaché du glacier de l'Île du Pin (#Antarctique) samedi dernier (@StefLhermitte) pic.twitter.com/XZCCW2c7M0— Météo Villes (@Meteovilles) 27 septembre 2017
Cet article a été rédigé à partir des éléments fournis par Simon Gascoin sur le blog du CESBIO (Centre d'Etudes Spatiales de la Biosphère).