Les intempéries de la fin janvier et du début février ont été la conséquence de l'arrivée d'une masse d'air plus froide sur la France. La froidure, certes modérée, s'est ensuite plus ou moins maintenue tout au long de la première décade. Les températures n'ont affiché aucun excès, mais le vent a souvent renforcé la sensation de froid, y compris près de la Méditerranée lors des tempêtes de tramontane et de mistral. 

Les températures ont été inférieures à la normale sur toute la France et sur la majeure partie de l'Europe Occidentale du 1er au 7, les déficits étant plus marqués entre Pyrénées et Massif Central. 



En considérant les jours sans dégel, la période froid a culminé du 4 au 6 avec jusqu'à 15 stations météo du réseau principal à basse altitude n'atteignant pas 0°C en pleine journée, soit jusqu'à près de 10% du territoire. 



Le nombre de jour avec gelée (minimale <0°C) ou forte gelée (<-5°C) a varié selon la couverture nuageuse, le gel nocturne atteignant un pic le 8. 





Aucune station de ce réseau n'a atteint -10°C. Les plus basses valeurs ont été observées à l'Est, mais aussi sur le Sud-Ouest. 




La masse d'air s'est radoucie en altitude à partir du 9, créant de fortes inversions de température favorisant la pollution atmosphérique. Les perturbations prévues à partir du vendredi 13 finiront de balayer les derniers reliquats d'air froid et, globalement, les températures devraient se montrer clémentes sur les 10 jours à venir.