La brume et le brouillard dans la science, la littérature et les arts
samedi 31 mai 2014Un nouvel ouvrage est paru ce printemps, "la brume et le brouillard dans la science, la littérature et les arts", sous la direction de Karin Becker et Olivier Leplatre. Cet ouvrage collectif rassemble plus de 30 articles consacrés à la place qu'occupent la brume et le brouillard dans l'histoire des sciences, la littérature, la peinture, le cinéma ou la musique (table des matières - critique - Éditions Hermann, collection MétéoS, 2014, 574 pages, 35 €).
Météores quotidiens et peu spectaculaires, la brume et le brouillard exercent néanmoins une fascination toute particulière sur les écrivains et les artistes. Ces derniers cherchent à saisir le charme mystérieux de ces amas de petites gouttes suspendues dans l’atmosphère, que l’ancienne « science des météores » définit comme des « vapeurs » ou « exhalaisons ». Romans et poésies, tableaux et films cherchent à évoquer leur influence sur l’homme, sur son comportement, sur son bien-être physique et sur son état d’âme. Souvent, brumes et brouillards constituent un obstacle, un danger, un piège à cause de la perte des repères qui leur est attachée, car ils métamorphosent le paysage en labyrinthes aux contours incertains et résistant à l’acuité du regard. Facteurs de périls multiples, ils paraissent comme « trompeurs » ou « traîtres », car ils dissimulent le monde : ils suscitent donc des sentiments d’angoisse. Mais ils peuvent aussi être un cocon protecteur, qui évoque la douceur, le silence, le repos et l’harmonie.
En outre, le manque de transparence qu’ils entraînent favorise l’imagination : surgit donc un monde mystérieux, animé de fantômes, qui se prête à toute forme de projections et où toute réalité n’est que chimère, illusion, vanité. Ces météores bien ambivalents, au caractère informe et diffus, fondent donc une esthétique de l’indistinction, voire une crise de la représentation. Dans le cas de l’écriture, ils interrogent les possibilités descriptives, la cohérence textuelle et le pouvoir évocatoire des mots ; au cinéma et en peinture, ils amènent le spectateur à se confronter à l’opacité du visible.
Sur notre site internet, découvrez ou redécouvrez les livres de Guillaume Séchet :
- Ma météo au jour le jour, publié en 2001, il s’agit d’un agenda illustré où vous pouvez noter vos relevés météo au quotidien,
- Quel temps, publié en 2004 aux éditions Hermé, ce livre (seule chronique météo existante en France) se lit comme un livre d’histoire très illustré,
- Y'a plus de saison, publié 2008 aux éditions Aubanel, l’ouvrage est vraiment unique en son genre et une référence dans le domaine car il répertorie tous les aléas climatiques que l'on peut rencontrer en France avec des cartes, de nombreuses photos, les records en France et dans le monde ainsi que des chroniques pour chaque aléas (même la fraîcheur estivale, les gelées précoces ou les neiges tardives).
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