Le 17 septembre 2014, l'étendue de la banquise de l'Arctique était de 5,02 millions de km², soit le minimum de cette année. 


National Snow and Ice Data Center

Ce minimum dépasse de 1,61 million de km2 le record (de l'ère satellitaire) observé le 16 septembre 2012, tout en étant inférieur de 1,2 million de km² à la moyenne 1981 / 2010.

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Ce record de 2012, suivi par celui de 2007, étaient liés à des phénomènes météorologiques particuliers. En 2007, un système de hautes pressions particulièrement stable a entraîné la formation, à la surface de la glace, de nombreux étangs de fonte qui ont absorbé l'énergie solaire, accélérant ainsi le processus de fonte. Durant l'été 2012, la fonte de la partie sous-marine de la banquise a été d'une ampleur exceptionnelle, et en août de cette année, une violente tempête a soulevé la glace. Ces conditions météorologiques extrêmes étaient largement absentes en 2014.

Le long déclin de la banquise de l'Arctique est causé par les changements climatiques, les régions arctiques connaissant un réchauffement environ deux fois plus rapide que la moyenne mondiale.